OK-Coral Coast -Fidji-


Ayant changé de planning, nous prenons le cap de la « Côte du Corail », pour un hôtel en face de la barrière de corail, dans le village de Sigatoka. Déçus du premier hôtel, nous changeons pour un deuxième avec piscine. La barmaid nous permet même d’aller cueillir les quelques mangues qui nous faisaient de l’œil à se balancer gentiment sur l’arbre, flirtant avec nos papilles… C’est à se même bar que nous rencontrons Alex & Mike, propriétaire du club de plongée d’à côté. Vu le peu de touristes, il nous propose un excellent prix : marché conclu pour 2 plongées le lendemain matin. Étant donné que c’est notre dernier jour en hotel dans les iles (le lendemain nous devons dormir avec couchsurfing, avant notre départ en avion) nous décidons Eve et moi, de nous faire plaisir… Après avoir écumé les hôtels de la côte, nous sélectionnons l’un des plus beaux pour notre dernière nuit. Au Diable la culpabilité du porte-monnaie ! Nous passons une merveilleuse nuit dans une très belle chambre du Bedarra Beach Inn où nous dépensons la majeure partie de ce qui nous reste en monnaie Fidjienne. Nous rencontrons au passage le couple Dunlop, voyageur au long court, qui nous font goutter un bon vin Néo-Zélandais. Au programme du matin : levé 7h, dans l’eau à 9h, avec les bouteilles sur le dos. Mais à notre levé, C’est un cyclone de force 1 qui nous réveille. Bien évidemment, la plongée est annulée. Au cours de la matinée, il atteint une force 2 pour être à son apogée vers midi, avec des vents à 270 km/h. Devant l’hotel, c’est le carnage, les arbres plient sous le vent et tombent (la voiture du boss est sous un cocotier…). Un avis de danger est lancée sur l’Ile : plus rien ne circule. Et nous voila bloqués dans cet hôtel. L’absence totale de moyen de locomotion nous oblige à y passer une nuit supplémentaire pas tout a fait prévue. Ce même jour aurait du être notre jour de retour des iles si nous ne l’avions pas annulé…Nous réussissons à trouver un taxi le lendemain pour retourner chez la famille de Oripa, afin de récupérer nos dernières affaires et de prendre l’avion. Les adieux sont difficiles, mais nous savons que souvent ils laissent souvent place à de nouvelles rencontres…c’est aussi cela le voyage !

Cf. Album

Alan & Eve, on the plane