Jaïpur, ville des merveilles
Jaïpur est la capital du Rajasthan et l’une des seules villes indiennes un peu ancienne conçue par un urbaniste. Plusieurs édifices ont été construits en grès rose, ce qui lui vaut le nom de Ville Rose (comme Toulouse). Comme la plupart des grandes citées urbaines, la ville s’étant sur plusieurs kilomètres et est extrêmement polluée. Toutefois, cette ville aux multiples facettes, nous livres ses secrets à travers ses monuments. Tout d’abord, le Hawa Mahal ou Palais des vents, situé au beau milieu de la ville et entouré de bazars en tout genre et d’attrape touristes allant avec… Heureusement, l’intérieur n’est pas décevant et vaut la chandelle du labyrinthe permettant de trouver l’entrée !
Ensuite, direction Jaigarth Fort où nous arrivons, à 5 minutes de la fermeture (trafic hallucinant !). Heureusement, le garde de fermeture nous prend en charge et nous invite à le suivre pour fermer tout le fort. Résultats : visite privée (et rapide) de tous les recoins du fort… Encore un signe du formidable accueil des indiens qui sera confirmé lors de notre soirée à travers un voyage dans l’Inde ancestrale au sein d’une sorte de parc d’attraction destiné aux indiens et leur permettant de se remémorer leurs anciennes traditions. Dépaysement assuré ! Merci encore à nos hôtes Sunny et Neelam !
Le lendemain, visite du Water Palace et d’une manufacture de Tapis fait main… Impressionnant !
« Little Johnny », le belge de l’inde…
for years he thought he was a damn good lover………..but then…………….he found…………his wife had asthma !
4h du mat’ dans le train Udaipur-Jaipur…
Insomnie, odeurs, bruit, mouvements…10h de train…Pas possible de dormir…Et hop, c’est partie pour un « desperate housewife» : C’est aussi cela notre voyage ;-)
Dia Ré Mi Fa Sol La Si Do, concerto pour touristes…
Et c’est une symphonie même. Après que Eve ai terminé sa grippe à Mumbai, il va de soi que mon tour vienne ! Mais avec l’accumulation des 17h (!!) de train pour se rendre à Udaïpur et de la présence d’une famille de 4 pour 2 couchettes… autant dire que le repos à l’hôtel Dream Heaven pendant une nuit est fort apprécié ! Mais c’est alors que la tourista nous rend visite…Eve et moi, un peu affaiblie par la grippe, décidons de nous prendre en main et de bien manger pour reprendre des forces. Et vous avez beau faire attention : pas d’eau, pas de fruit etc… nous n’y coupons pas : La tourista nous frappe, et ici, c’est monnaie « courante ». Nous ne comptons plus maintenant nos heures d’expérience en position assise mais plutôt celles que cela nous prend avant de digérer afin de prévoir de ne pas se retrouver par exemple dans un train à ce moment là…oh non ! Mais assez parlé de ce qui ne fait quand même pas nos journée : nous voici donc à Udaipur (-Udaï- de son Maharana créateur et –Pur- la ville) ville aux premiers abords très touristique car nous y croisons plus de blancs que nous n’en avons vu durant tout notre voyage en Inde! Au deuxième, cela est confirmé, toute les boutiques sont munies d’un automate essayant de déterminer votre langue et de sortir un phrase du type « YA pas de lézard » afin de vous surprendre et d’attirer votre attention…Jusqu’au guide du City Palace, une ville dans la ville, qui nous invite « gratuitement » a boire un thé chez son oncle qui finalement nous déballe toutes ses toiles. Nous attendons tjrs notre guide qui nous avais dit « je vais faire une commission et je reviens »... Au retour de notre journée, nous retournons à l’hôtel et sommes accueillis par « Dobakaracol » puis « debout sur le zinc » en fond sonore, rappellez-vous, nous sommes au fin fond de l’INDE, c’est l’extase dans les rangs...Figurez-vous que « Deep », le propriétaire de l’hôtel a une fille avec une lyonnaise qui vit à Québec…La soirée se termine par le festival nationale de Krishna, où, après quelques chorégraphies Bollywoodienne (Hommage à Yanick, professionnelle amatrice du domaine ;-)), plusieurs équipes se défient pour faire une pyramide humaine (d’au moins 5 étages!) afin d’attraper une jarre remplie de roupies pendant que la foule en délire les aspergent avec une sorte d’huile, rendant la tache bien plus difficile… Photos ici...
Get a « grippe »
Journée particulièrement éprouvante aujourd’hui… Après les symptômes de grippe d’Eve ainsi que la présence de souche de H1N1 à Mumbaï, nous prenons la décision d’aller faire un dépistage à l’Hopital de Mumbaï, sans toutefois prendre de risque car nous savons qu’il s’agit d’un simple frottis dans la gorge. Nous commençons par l’hôpital privé bien évidemment…. Mais pas de dépistage autorisé par le gouvernement ici… C’est alors que commence les 12 travaux… D’abord, nous arrivons à la « registration » dans des locaux plus qu’insalubres (les clichées sont complètement fondés…). Heureusement, notre « expert-guide-généreux de son temps (Naguesh, Cf Photos) !! » nous ayant amenés, nous traduit les panneaux et la démarche à suivre. Après s’être trompé de queue une première fois, direction l’autre bout de l’hôpital pour le RDV, qui n’est en fait que la confirmation de la registration… le RDV, lui, se fait de l’autre coté, là où nous étions donc... Le plus drôle étant le fait qu’à chaque étape, une personne réecrit votre document à la main, pour en arrivée à la cinquième personne qui pourrait vous dire :
« -Vous êtes la pour un accouchement ? »
A savoir pour l’anecdote qu’en Inde, lorsque vous
attendez dans une queue, 50cm entre vous et la personne devant vous signifie que vous laisser une place… « Ajoutez- y le bruit et l’odeur » (pas de copyright sur cette phrase)… Nous arrivons donc à la dernière étape avant la prise de l’échantillon dans la gorge et surprise, il n’y a plus de coton tige pour prendre l’échantillon ! C’est alors en urgence qu’est demandé un lot à l’hôpital voisin, lot arrivant en Ambulance….prise dans les embouteillages ! Résultats : 2h d’attente !
Comprenez bien qu’un après-midi comme celui-ci nous permet de relativiser la lenteur de notre système de santé… au moins il existe ! C’est donc rassurés, mais vidés, que nous retournons chez Anu, avec une simple grippe pour bagage !
Heureusement, le lendemain c'est détente avec la visite d'un parc national...à moto!! cf album!
Mumbaï, Freinez s’y…
Nous voila arrivés à Mumbaï ou les premières minutes sont à l’image du pays. L’agent du « money exchange » nous propose son téléphone portable pour joindre notre hôte couchsurfing : Anu, boss de l’OCS Co., sorte de Fedex japonais local. L’accueil est sans égal. Sortis de l’aéroport, le contraste avec Dubaï se fait sentir (au sens figuré comme au sens propre) mais « l’expérience comorienne » nous permet de nous adapter tout de suite, et même d’apprécier dès notre arrivée, la ville, via notre course poursuite dans celle-ci avec un RickShaw (sorte de mobylette avec siège 2 personnes à l’arrière) pour nous rendre au centre-ville de Mumbaï (Attention, ne plus dire Bombay…). Prenez note que si jamais vous allez à Mumbaï et que vous prenez un rickshaw, négociez AVANT…Le genre d’expérience qui vous fait perdre quelque dollars au début, une fortune pour un conducteur de rickshaw...
–« BACKSHISH ($), BACKSHISH ($) !! » comme ils disent…
Et c’est parti pour une envolée d’odeur à la Amélie Poulain, mélange de toute les épices mais aussi de toutes les défécations, c’est aussi cela l’Inde…ou du moins le peu que l’on a déjà vu !
Première soirée au sein de la population huppé de la ville, Anu, sorte de guide touristique de bar et boite de nuit branchées nous amène dans tous les bars les plus huppés de la ville et nous sentons bien a travers son interaction que ce n’est pas la première fois qu’il vient…Tous nous est offert, la frénésie de la nuit nous prend, boissons occidentale (bieres, vin…) musique « bollywoodesque » mais aussi « pop » bien connue de nos ouïes. Dure-dure l’intégration ;-)
Dans quelques jours, après avoir visité Mumbai, nous projetons d’aller à Udhaipur, le contacte avec la population sera probablement différent car pour l’instant, le décalage n’est pas de taille. Affaire à faire et à suivre… CF photographies...
A&E
Comme un poisson dans l’EAU (Émirats Arabes Unis) !
L’Atlantis existe ! Nous l’avons visitée et son entrée est même gratuite… Elle n’est en fait pas sous l’eau mais inondée d’aquarium en tout genre… les photos parlent d’elles-mêmes! Et ce n’est pas le froid de « Ski Dubai » qui nous a arrêtés dans notre visite de cette frénétique ville, car ce n’est autre qu’un énorme centre d’achat ou Mall, qui l’abrite. Vous pouvez, en plus de skier (descente de moins de 2 minutes par -3 degrée Celsius), vous réchauffer dans l’après-ski devant un foyer (HD 30 pouces minimum) avant de retourner faire vos achats quotidien dans le Mall… Ensuite, nous prenons la direction du « Mina Salaam », hôtel 5*, où il est possible d’aller à sa chambre via un petit bateau sur le canal artificiel habité de tortues, longeant la plage de sable blanc… De cette plage nous distinguons le « burj Al », hotel 7* s’élevant vers le ciel, où Tiger Woods aime à frapper quelques balles de Golf sur l’Héliport… Mais où s’arrête la folie de ce pays ? Pas à sa consommation d’énergie en tout cas !
Serré contre l’hôtel, le souk Madinat nous ouvre ses portes, ses couleurs et ses odeurs, malgré l’aseptisation americano-dubaïenne qui transpire dans ses murs. Heureusement, nous finissons la journée par l’un des plus beaux spectacles de Dubaï, mais vu du ciel : Merci Alnoor et Yasmina pour ce filon… Petit verre de vin blanc Colombelle à l’un des bar les plus « select » de Dubai, « The Adress » (c’est bien son nom), 69ième étage de l’un des plus haut building de la ville. La vue est directe sur le « Burjuman bulding » (le plus haut du monde…pays des superlatifs !) et sur le spectacle des jets d’eau… bonne vidéo ! Cf photos & videos...
Des sablés pour désert ?
Les terres des Émirats nous offrent ce qu’elles ont de plus typiques: désert et chaleur, à perte de sueur et de vue… c’est donc par 55 degrés Celsius que nous sommes partis avec notre 4x4 de location (Mitsubishi Outlander 2.4L, 15 dollars CAD le plein d’essence…) vers notre premier objectif : le désert de Jebel Ali et son « Fossil Rock »… Et c’est après une centaine de km de routes a travers le désert et 100m dans notre première dune que nous avons décidé de respecter la 8ième ligne de notre contrat de location :
-« No off-road with a rented car (…)» plus par sécurité que par sens du devoir ;-). C’est donc après un demi-tour dans les dunes (tâche délicate…) que nous avons pris la direction de Hatta (ville accessible par des routes de montagnes, elles-mêmes situées au milieu du désert!).
Hatta Hill pour être plus exacte géographiquement, est une petite ville perdue, dont le centre est muni d’une colline complètement artificielle et arrosée toute l’année : un petit poids dans l’immensité désertique et montagneuse… Petite pause déjeuner : salade de riz maison et dattes… Ensuite, direction le fort de Hayl, installé dans les montagnes, vieux de 200 ans et coincé au sein d’un « Wadi » ou puits d’eau et donc d’espoir pour les locaux… Mais en cette période de l’année, n’est d’eau que la salive des chameaux que nous avons pu croiser sur notre route! CF Album photos...
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