Dia Ré Mi Fa Sol La Si Do, concerto pour touristes…


Et c’est une symphonie même. Après que Eve ai terminé sa grippe à Mumbai, il va de soi que mon tour vienne ! Mais avec l’accumulation des 17h (!!) de train pour se rendre à Udaïpur et de la présence d’une famille de 4 pour 2 couchettes… autant dire que le repos à l’hôtel Dream Heaven pendant une nuit est fort apprécié ! Mais c’est alors que la tourista nous rend visite…Eve et moi, un peu affaiblie par la grippe, décidons de nous prendre en main et de bien manger pour reprendre des forces. Et vous avez beau faire attention : pas d’eau, pas de fruit etc… nous n’y coupons pas : La tourista nous frappe, et ici, c’est monnaie « courante ». Nous ne comptons plus maintenant nos heures d’expérience en position assise mais plutôt celles que cela nous prend avant de digérer afin de prévoir de ne pas se retrouver par exemple dans un train à ce moment là…oh non ! Mais assez parlé de ce qui ne fait quand même pas nos journée : nous voici donc à Udaipur (-Udaï- de son Maharana créateur et –Pur- la ville) ville aux premiers abords très touristique car nous y croisons plus de blancs que nous n’en avons vu durant tout notre voyage en Inde! Au deuxième, cela est confirmé, toute les boutiques sont munies d’un automate essayant de déterminer votre langue et de sortir un phrase du type « YA pas de lézard » afin de vous surprendre et d’attirer votre attention…Jusqu’au guide du City Palace, une ville dans la ville, qui nous invite « gratuitement » a boire un thé chez son oncle qui finalement nous déballe toutes ses toiles. Nous attendons tjrs notre guide qui nous avais dit « je vais faire une commission et je reviens »... Au retour de notre journée, nous retournons à l’hôtel et sommes accueillis par « Dobakaracol » puis « debout sur le zinc » en fond sonore, rappellez-vous, nous sommes au fin fond de l’INDE, c’est l’extase dans les rangs...Figurez-vous que « Deep », le propriétaire de l’hôtel a une fille avec une lyonnaise qui vit à Québec…La soirée se termine par le festival nationale de Krishna, où, après quelques chorégraphies Bollywoodienne (Hommage à Yanick, professionnelle amatrice du domaine ;-)), plusieurs équipes se défient pour faire une pyramide humaine (d’au moins 5 étages!) afin d’attraper une jarre remplie de roupies pendant que la foule en délire les aspergent avec une sorte d’huile, rendant la tache bien plus difficile… Photos ici...